La collocation transforme notre façon d’habiter et de vivre ensemble. Cette nouvelle tendance bouleverse aussi notre rapport aux espaces extérieurs des logements. Les jardins, terrasses et autres espaces verts deviennent alors des lieux de partage où chacun doit trouver sa place. Cependant, la question de leur protection, notamment en matière d’assurance, est souvent négligée. Lorsque plusieurs personnes vivent sous le même toit, il est pourtant impératif que ces espaces partagés soient couverts en cas de sinistre.
Les garanties pour protéger efficacement un espace extérieur partagé
La protection d’un espace vert demande qu’on se penche sur les garanties proposées. Car tel que l’explique Meilleurtaux, un comparateur d’assurance en ligne, les formules classiques ne couvrent pas tous les risques liés à un espace partagé. En effet, l’assurance multirisque habitation standard ne protège pas les aménagements paysagers contre le vol, les catastrophes naturelles ou le vandalisme.
Pourtant, les végétaux, arbres et arbustes demandent une protection en cas de tempête ou de grêle. De plus, les dommages causés par un tiers aux installations extérieures sont aussi à prendre en compte. Les colocataires ont alors la possibilité de souscrire à des options supplémentaires selon leurs besoins. Ces garanties couvrent par exemple le mobilier de jardin, la piscine, une dépendance, une serre, etc. La responsabilité civile de chaque occupant reste néanmoins indispensable pour les accidents survenus dans ces zones communes.
Les équipements extérieurs à protéger en priorité
Un espace extérieur partagé abrite généralement un tas d’équipements à protéger. Les canapés, tables et chaises de jardin représentent déjà un sacré budget. Sans parler du barbecue acheté en commun, qui trône fièrement sur la terrasse. Certaines installations, telles qu’un abri de jardin, abritent souvent du matériel onéreux. La présence d’une piscine, avec toutes les règles de sécurité qu’elle implique, mérite aussi qu’une protection solide soit choisie, surtout quand on vit à plusieurs. Mais tout ce petit monde modifie considérablement l’approche assurantielle du jardin partagé.
L’environnement influe aussi sur les risques. Les grands arbres du voisin qui surplombent la terrasse, le terrain en pente qui accumule l’eau de pluie, l’absence d’un grillage ou d’une clôture solide… Les assureurs regardent tout ça de près ! Et tous ces facteurs environnementaux font rapidement grimper la note.
La répartition des rôles entre colocataires pour gérer les espaces extérieurs partagés
Le partage d’un jardin entre colocataires soulève pas mal de questions au niveau des responsabilités. Le bail signé par chacun définit les règles du jeu. Un bail unique engage tous les occupants de la même façon. À l’inverse, des baux séparés créent une situation plus complexe pour la gestion des espaces partagés. L’assurance d’un espace extérieur partagé suit la même logique. Une seule police pour tout le monde ou des contrats individuels ? La réponse dépend du mode de location choisi.
Les antécédents de sinistres pèsent aussi dans la balance. Un dégât des eaux causé par un arrosage mal géré ou une tondeuse qui projette des cailloux sur la voiture du voisin, ça laisse des traces. L’entretien régulier du jardin et le respect des règles de sécurité deviennent alors l’affaire de tous. La répartition claire des tâches d’entretien aide alors à maintenir le jardin en bon état et à limiter les accidents.